Le parc de votre chambre d’hôtes comporte une centaine d’arbres, chênes, tilleuls, érables, hêtres, marronniers, châtaigniers … et autres espèces de nos régions. Mais aussi un arbre exceptionnel, venu du Japon, le bien nommé « Arbre aux 40 écus », ou Gingko Biloba.
Ce bel arbre qui peut vivre plus de 1000 ans se pare en automne de sa couleur d’or.

Pour l’histoire…
Les moines bouddhistes ont toujours vénéré cette espèce en la plantant près de leurs temples et pagodes afin d’écarter le feu. Le ginkgo est le seul être vivant qui a résisté à l’explosion de la bombe atomique lancée sur Hiroshima lors de la seconde guerre mondiale. Cet arbre a été introduit en Europe au XVIIIe siècle. Il fut surnommé « arbre aux 40 écus » depuis qu’un riche amateur de Montpellier en a acquis un pied, en 1788, pour la somme, extravagante alors, de quarante écus. Il s’appelle également « arbre des pagodes » ou l’arbre aux mille écus, car lorsque ses feuilles blondissent à l’automne, elles évoquent des écus d’or.
Pour la santé…
Si le concept peut faire sourire, on s’intéresse à l’éventualité que le végétal serait capable de ralentir le vieillissement des cellules. C’est que le Ginkgo est essentiellement composé de flavonoïdes, des molécules capables de neutraliser les radicaux libres et ainsi de puissants antioxydants
C’est l’un des principaux usages du Ginkgo dans la médecine traditionnelle chinoise. On l’utilise depuis l’antiquité pour combattre les troubles respiratoires et l’asthme.
Dans une approche préventive, on utilise la plante pour l’équilibre mental et être plus vif. Le Ginkgo est néanmoins largement utilisé pour lutter contre les maladies dégénératives : ralentir la maladie d’Alzheimer et diverses pathologies du cerveau dont la démence.
Le saviez-vous ?
Le ginkgo est le symbole officiel de la ville de Tokyo (en forme de T comme Tokyo).
